Ceci est un vieil article que j’avais écris en fin Janvier; j’en ai plusieurs autres comme ça donc, pardonnez mon manque de nouvelles et prenez le temps de tout lire bien tranquillement!
gero-gero, gero-gero
le nom de cet endroit fait très « grenouille ». Et pour cause, on y a trempé comme des petites bêtes bien à l’aise. Période d’examens, premier stresse intense et besoin de performance depuis notre arrivée; on a décidé de faire baisser la pression par une journée à Gero-Onsen, dans la préfecture de Gifu. Je le répète à nouveau, j’adore la préfecture de Gifu. Directement à côté de celle de Aichi, son climat est pourtant bien différent. Comme on monte vers la mer du Japon (au Nord-ouest), le climat est beaucoup plus humide et donc plus neigeux! Sans compter les magnifiques montagnes qui bordent la route jusqu’à notre destination, j’avais les deux pattes bien appuyées sur la fenêtre du bus afin de pouvoir admirer le paysage. Comble du bonheur: à un certain point, nous avons longé une rivière dont l’eau turquoise descendait la montagne. Vraiment magnifique!
c’est pas beau, toute cette nature là?
perdus; que les dieux bénissent les smartphones
La guerre des tuques (sans tuques parce qu’apparemment c’est un truc canadien de porter un chapeau en hiver).
Nous y sommes allés par le bus qui déssert le village à partir de Nagoya; arrivés vers 16h, on s’est rapidement lancés dans une bataille de boules de neige en pleine rue. Nous nous sommes perdus, avons bien marché dans le village, puis avons trouvé notre ryokan (dont j’ai oublié le nom…). Bien enthousiastes, on profite un peu de notre chambre en buvant du thé, puis on décide d’aller tester le onsen intérieur de l’établissement.
le nom du Ryokan est écrit ici (première late à la droite du panneau), mais je ne peux pas le lire 😦 par contre, le nom des clients attendus dans la journée est écrit sur les autres lates, et ça, c’est très classe.
C’était plutôt comique, environ 6-7 filles dans la salle de bain qui essaient de faire semblant de rien en se disant « ouaaaii ça va quoi, on va se voir à poil dans quelques minutes mais pas grrraaavve! » alors que si, ça nous fout la pression, même si la plupart d’entre nous avaient déjà testé les bains publiques avant. L’une d’entre nous soupir même « ok guys, it was nice meeting you… » comme si on allait « sauter une étape mortelle sur le chemin de la vie ». M’enfin, une fois le froid sur les fesses passé, on s’amuse bien.
Et là, après s’être lavées, on entre dans la bassine de pierres, directement alimentée en eau bouillante qui sort de la terre. Et c’est comme si une corde tendue cédait subitement; en quelques minutes, on est dans un état de détente incroyable. Les muscles lâchent prise progressivement et c’est le bonheur.
Puis vient le temps de la bouffe; dans le prix de la chambre, on avait également inclus le souper et le déjeuner du lendemain. Et croyez-moi, on est rarement déçus par la bouffe de Ryokan. Généralement, il s’agit de spécialités locales et de saison, qu’on déguste avec une tasse de thé ou, dans notre cas, quelques bouteilles de bière (héhé). Sans compter que la soupe miso et le riz sont à volonté, on en ressort généralement bien heureux (et bien remplis).
belle brochette de joyeux lurons tous propres
Après le souper, un peu de glandouille (faut bien que ça se digère ce repas-là!) puis hop, on sort dehors dans le froid pour aller voir les feux d’artifice. Ça ne dure pas très longtemps, mais c’est bien joli. Comme on a pu le remarquer, les japonais ne font pas « ooooohhh » en regardant les spectacles pyrotechniques; contrairement à mon amie et moi. À la fin, d’autres spectateurs se sont [gentiment, j’en suis sure] moqués de nous en nous imitant. Bon bon… On rentre à l’auberge pour se réchauffer ENCORE dans le onsen. Ouais, la grosse vie sale mes enfants.
le canal qui traverse la ville
on a pas trop compris le principe, mais y’avait une statue de Charlie Chaplin dans la ville. Avec un coeur en lumières de noël en arrière de lui. On a fait les singes, comme d’habitude.
En soirée, on s’amuse un peu tous dans la chambre en jouant au « loup-garou », après avoir regardé la télé. Je m’endors après quelques parties (que voulez-vous, tant de dur labeur pendant cette journée).
« I’m in a bed! »
Le lendemain, déjeuner puis dernier tour à l’onsen et c’est le départ.
petit dej’ – le Konyaku maison était dé-li-cieux! (le truc gris avec du wasabi, en bas du plateau). Et que dire du miso-grillé (on peut GRILLER du MISO! incroyable!!).
Adieu Gero, toi et tes eaux brûlantes qui font disparaître la cellulite (c’est vrai!).